Blanchiment de capitaux et financement du terrorisme : le COLB identifie les secteurs à risques
Le 17 septembre dernier, le conseil d’orientation de la lutte contre la fraude, le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (COLB) a approuvé son rapport présentant les risques en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme en France.
Le secteur financier concentre l’essentiel des risques de blanchiment de capitaux : une forte accessibilité des services bancaires et financiers, et le maniement direct des fonds par les établissements financiers expliquent notamment cette concentration des risques. Quant au risque de financement du terrorisme, il est plus élevé pour les activités :
- de crédit à la consommation de faible montant ;
- de gestion de fortune ou de banque privée à destination des clientèles à fort patrimoine.
En ce qui concerne le secteur non-financier, c’est l’immobilier qui est tout particulièrement susceptible d’être instrumentalisé à des fins de blanchiment, et notamment les acquisitions immobilières. La vulnérabilité de ce secteur va dépendre de plusieurs caractéristiques (selon le type de client, le bien en question, l’opération, etc.). Mais les mesures d'atténuation adoptées par les pouvoirs publics permettent de constater un faible risque résiduel en matière de blanchiment des capitaux.
Enfin, si le secteur de l'art et du luxe présente un risque modéré tant en matière de blanchiment qu'en financement du terrorisme, sa particulière vulnérabilité fait persister un risque global élevé.